GODZILLA MINUS ONE, de Takashi Yamazaki
L’histoire : Le Japon, en 1947. Alors que le pays se remets difficilement des traumatismes de la seconde guerre mondiale, surgit une nouvelle menace baptisée Godzilla, une créature redoutable et destructrice. Une nouvelle fois la population japonaise va devoir rester soudé pour espérer vaincre ce monstre.
Mon avis en bref : Godzilla Minus One est il le meilleur Godzilla jamais réalisé ? Pour ma part, je répondrais non. Première chose : Le film aurait duré 20 minutes de moins que ça aurait été bénéfique pour son intrigue. Ensuite, qui a eu l’idée saugrenue de nous pondre un Godzilla aussi indestructible que Terminator, et surtout, gonflable ? Dans les scènes ou le monstre se régénère, ses membres grossissent comme des ballons, ce qui confine au ridicule. A noter aussi un épilogue franchement risible voulant nous faire croire à la résurrection improbable d’un personnage. Pour autant, je ne considère pas Godzilla Minus One comme mauvais. Les scènes avec la créature, notamment celle ouvrant le film, sont franchement dantesques. Dommage que celles ou il n’apparait pas (très nombreuses) soit moins intéressantes (voir des humains discuter et s’invectiver comme dans un débat sur une chaine info, au sujet de la stratégie militaire, n’est guère excitant). Reste un bon film, pas mémorable, mais, sympathique.
Info + : D’abord ingénieur dans les effets spéciaux, Takashi Yamazaki est devenu réalisateur au début des années 2000. Il s’est fait connaitre chez nous dés son second long métrage, Returner, distribué directement en vidéo en 2004.
Note : 7/10