chronicorapido

L’histoire : Serveuse dans un bar, Amber Steele se laisse convaincre par son petit copain d’aller passer le Week End sur l’ile de Red Plum Island, avec sa patronne et sa sœur. Un endroit paradisiaque, mais seulement en apparence, car, l’armée effectue sur place des recherches qui ont mal tourné. Un requin zombie génétiquement modifié s’est échappé, contaminant d’autres congénères. Les vacances d’Amber et de ses proches vont tourner au cauchemar.

Mon avis en bref : Téléfilm réalisé en 2015, Shark Island, appelé aussi Zombie Shark, fait partie de ces produits made in SyFy/Asylum exploitant l’image du requin de toutes les façons possibles, même les plus stupides. Ici, on se retrouve avec une œuvre quelque peu schizophrène. D’un côté, la réalisatrice tente de soigner ses personnages en essayant de sortir des clichés habituels, mais, de l’autre, elle offre un spectacle aux effets spéciaux affreux (les CGI sont dégueulasse et je pèse mes mots), et qui se prend tellement au sérieux qu’il en devient ennuyeux.  Bref, un navet à fuir.

Info + : Misty Talley s’est fait une spécialité des téléfilms de requins puisqu’on lui doit également Summer Shark Attack (2015), Mississipi River Shark (2017), ou Santa Jaws (2018).

Note : 1/10

L’histoire : Dalva a 12 ans mais s'habille, se maquille et se vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D'abord révoltée et dans l'incompréhension totale, elle va faire la connaissance de Jayden, un éducateur, et de Samia, une adolescente au fort caractère. Une nouvelle vie semble alors s’offrir à Dalva, celle d’une jeune fille de son âge. (Source : Allociné)

Mon avis en bref : Sur un sujet fort (l’acceptation par une victime des sévices qu’elle a subie), la réalisatrice parvient à signer un long métrage plein de sensibilité, jamais graveleux, très bien réalisé, et porté par la prestation très juste de Zelda Samson.

Info + : Dalva est le premier long métrage de la réalisatrice Emmanuelle Nicot, qui, auparavant, a tourné deux courts métrages très remarqués dans les festivals :  Raé (2012) et A L’Arraché (2016).

Note : 9/10

L’histoire : Depuis la mort de leur père, les enfants de la famille Merrye vivent avec Bruno, le chauffeur, qui tentent de s’occuper d’eux.  Tous 3 souffrent d’un syndrome de dégénérescence qui provoque un retard mental. A cause de cela, Bruno a toujours pris soin de les tenir éloignées du monde extérieur. Mais, un jour, des cousins éloignés viennent leur rendre visite avec la ferme intention de leur voler l’immense demeure dans laquelle ils vivent.

Mon avis en bref : Voila un drôle de long métrage qui navigue entre la comédie noire et l’horreur, avec une intrigue qui a surement due inspirer les scénaristes du film de 1991, La Famille Adams. Sauf qu’ici, les enfants de la famille Merrye n’hésitent pas à tuer tout intrus qui viendrait sur leur propriété, comme ce coursier dans la scène d’ouverture. Bref, on navigue entre la farce (l’assistante de l’avocat qui dit adorer les films d’horreur avant de se rendre compte qu’elle est dedans), et le macabre (les enfants Merrye servent du chat tout juste tué à leurs convives, les araignées vivantes qui pullulent dans la maison).  Le film de Jack Hill reste un très bon film pour qui saura l’apprécier, ce qui ne sera peut-être pas le cas de tout le monde.

Info + : Spider Baby constitue le premier vrai rôle important de Sid Haig au cinéma. Le film marque également le début d’une longue collaboration avec le réalisateur Jack Hill, dont il deviendra un acteur incontournable.

Note : 9 /10

L’histoire : Quand le foyer Lino Vartan doit fermer pour raisons sanitaires, Milann n’a pas d’autre choix que de répondre à l’invitation d’une maison de retraite dans le Sud qui les accueille pour l’été. Enfants et anciens découvrent alors le Bel Azur Club, une villa idyllique au bord de la mer. Mais le paradis va bientôt tourner à l’enfer.

Mon avis en bref : Je dois bien l’avouer, j’ai de la sympathie pour le premier Maison De Retraite, sortie en 2022. Un film que j’ai apprécié, malgré la présence de Kev Adams. Pour autant, l’utilité de cette suite, en dehors de l’aspect financier, m’échappait quelque peu. Et, malgré que je n’ai pas trouvé le résultat aussi mauvais que je le craignais, difficile de dire que Maison De Retraite 2 est une grande réussite. Le scénario se contente de copier celui du premier film en y apportant quelques différences pour que ça ne se voit pas trop (Anne Marivin remplace Antoine Dulery dans le rôle du directeur cruel, Jean Reno dans un rôle similaire a celui de Gerard Depardieu ),  la plupart des nouveaux arrivants dans le casting ne servent à rien (comme Enrico Maccias dont le gag sur sa surdité, répété plusieurs fois dans le film, devient lassant).  Heureusement que certains, comme l’excellent Daniel Prevost, y croit encore. Bref, une suite qui n’apporte rien à un premier film sympathique, mais, pas incontournable non plus.

Info + : Changement de réalisateur pour ce second épisode puisque Thomas Gilou cède sa place à Claude Zidi Jr, , fils du célèbre réalisateur et déjà responsable des Deguins 1 & 2.

Note :  4/10

L’histoire : Selon une légende, une vieille main momifiée permet d’entre en contact avec l’au-delà. Pour cela, il suffit de la tenir durant 90 secondes. Une histoire qu’un groupe d’adolescent décide de tester lors d’une soirée. Ils sont loin d’en imaginer les conséquences.

Mon avis en bref : Dés sa sortie, en 2023, La Main ( ou Talk To Me en VO) est rapidement devenu le long métrage horrifique de l’année. Personnellement, j’y ai surtout vu un film bancal, pas très bien joué, nous présentant une énième bande de jeunes crétins bien clichés et jamais attachant, avec des situations vues mille fois (la fille qui a perdu sa mère et ne s’en remets pas, c’est vrai que c’est inédit).  Reste une ou deux scènes pas trop mal fichues, mais, le bilan est maigre pour moi.

Info + : Le film ayant connu un beau succès, une suite est d’ores et déjà prévue pour 2025. Espérons qu’elle parvienne à mieux exploiter son concept que ce premier film.

Note : 1/10

L’histoire : Alice Bouvier-Sauvage et François Martin ont prévu de se marier. En vue de cet évènement, les jeunes gens organisent une rencontre entre leurs parents respectifs. Ils ont également prévu un cadeau original : des tests ADN pour permettre à chacun de découvrir les origines de leurs ancêtres. Une initiative aux conséquences imprévues. 

Mon avis en bref : Cororico demeure une comédie réussit qui permets de passer un bon moment grâce a des situations amusantes et à un quatuor d’acteurs qui semble autant s’amuser que le spectateur (mention spéciale à Sylvie Testud, que, pour ma part, je n’avais jamais vu comme ça). La réussite de Cocorico est en grande partie due au talent de son casting, tandis que le scénario sombre souvent dans la facilité et que la réalisation fait plus théâtre filmé que long métrage.

Info + : Julien Hervé commence sa carrière comme auteur pour Canal +, sur Les Guignols De L’Info et participe également aux scénarios des épisodes 2,3 et 4 de la saga Les Tuche. En 2008, il coréalise le film Le Doudou, avec Philippe Mechelen. Cocorico est sa première expérience de metteur en scène en solo.

Note : 8/10

L’histoire : Casey Taylor commence son nouveau travail de gardien dans le musée d’une petite bourgade anglaise. Parmi les objets se trouve une grosse boite contenant une figurine de clown. Mais, lorsque plusieurs personnes commencent à disparaître dans le musée, Casey se rend compte que ce « Jack In The Box » n’est pas si inoffensif que cela.

Mon avis en bref : Un film qui ne rend absolument pas justice à sa créature pourtant assez réussie. Le scénario ne propose qu’une accumulation de clichés, des personnages creux joué par un casting absolument pas à la hauteur et une réalisation digne d’un téléfilm, le cinémascope en plus.

Info + : Réalisateur et scénariste de Jack In The Box, Lawrence Fowler est une personnalité extrêmement connue en Angleterre. Il a même monté sa propre société de production en 2020, baptisé Fowler Media.

Info + 2 : Deux suites ont réalisé à ce jour. la première en 2021 et la seconde en 2024, toutes deux réalisé par Lawrence Fowler.

Note : 1/10 (pour la créature)

L’histoire : Hollywood, dans les années 50. David Merrill revient après deux mois passés en France.  Le cinéaste retrouve une ville sous tension. Bientôt, il est face à deux types, membres de « Comité parlementaire sur les activités antiaméricaines ». Pour continuer à travailler, David doit s’expliquer sur des réunions du parti communiste auquel il a assisté vingt ans avant, et surtout, dénoncer ses proches, ses amis. Le cinéaste s’y refuse, un choix qui va faire de sa vie un cauchemar.

Mon avis en bref : Abordant la délicate période du Maccarthysme, cette sombre page de l’histoire américaine ou le pays voyait des communistes à tous les coins de rue, La Liste Noire est, à mon sens, un film courageux et très réussi. Certains l’ont trouvé trop lent, je l’ai trouvé passionnant de bout en bout. Des scènes comme le long passage de David Merill devant une commission dont les arguments rappellent les accusations proférées par les nazis, sont particulièrement marquantes. Dans un rôle d’homme ordinaire qui ne comprends pas ce qui lui arrive, Robert De Niro est parfait. Malgré une réalisation un peu trop téléfilm, La Liste Noire est un très grand film dont le sujet de la chasse aux sorcières résonne d’ailleurs avec ce qui se passe actuellement.

Info + : Producteur, notamment, de Rocky, Raging Bull ou Les Affranchis, Irwin Winkler réalise ici son premier long métrage.

Info + 2 : Grand ami de Martin Scorcese, irwin Winkler lui offre un petit rôle dans La Liste Noire. Le réalisateur apparait dans deux scènes où il donne la réplique à Robert De Niro, qu’il a dirigé à plusieurs reprises. 

Note : 9/10

L’histoire : Après la mort tragique de sa femme, le capitaine Charles Boone emménage avec ses trois enfants dans une petite ville du Maine. Mais, le manoir dont il a hérité contient de nombreux secrets et une malédiction familiale que toute la famille va devoir affronter.

Mon avis en bref : La série commence de manière plutôt intéressante dans ses premiers épisodes, abordant notamment le rejet des différences et les préjugés. Le mystère est soigneusement gardé sur la véritable nature du mal habitant les Boone et, plus généralement, la ville de Chapelwait. Puis vient le moment de révélations et les thèmes abordés au début disparaissent de l’intrigue. Une seconde partie moins intéressante et plus classique qui fait de cette adaptation une œuvre quelque peu décevante. Reste une bonne réalisation et des comédiens investit.

Note : 7/10

Info + : Chapelwait est une adaptation de la nouvelle de Stephen King, Celui qui garde le ver.

Info + 2 : Malgré les déclarations des scénaristes Jason et Peter Filardi, les responsables de la chaine Epix annoncent, en 2023, que la série ne connaitra pas de seconde saison.

L’histoire : Kina et Yuk, un couple de renards polaires prêt à fonder leur famille, vivent paisiblement sur la banquise du grand Nord-américain. Quand soudain, un craquement terrible causé par la fonte des glaces va venir perturber cette nature majestueuse et séparer nos renards, isolés chacun sur un bout de la banquise. Ils vont devoir braver tous les dangers et explorer de nouveaux territoires dans l’espoir de se retrouver à temps pour la naissance de leurs petits. (Source : Allociné)

Mon avis en bref : Ce film animalier comporte des images de nature absolument magnifiques. Et c’est malheureusement tout. Le scénario est très simpliste (on dirait celui du film Chatran, sortie dans les années 80), la réalisation est propre et classique. Aucun message écologique n’y est intégré. Des œuvres comme La Marche de L’Empereur ou Microcosmos avaient su s’adresser à tous les publics. Ici, le film est uniquement à destination des enfants et c’est bien dommage d’oublier leurs parents.  Reste une œuvre agréable pour qui aime les films sur la nature, mais, trop superficielle pour rester dans les mémoires.

Info + : C’est la comédienne Virginie Effira qui a été choisie pour incarner la voix off du film.

Note : 5/10